Les disputes entre frères sont fréquentes, surtout pendant l’enfance et l’adolescence. Elles font partie du développement personnel, mais quand elles deviennent trop fréquentes ou violentes, il est important d’intervenir. Voici quelques conseils pour mieux comprendre et apaiser les tensions entre frères.

Pourquoi se disputent-ils ?

Les causes peuvent être nombreuses :

• Jalousie ou rivalité (affection des parents, réussites scolaires…)
• Partage difficile (jouets, chambre, temps d’écran…)
• Besoin d’attention ou d’affirmation de soi
• Fatigue ou stress

Comprendre la source du conflit aide à mieux y répondre.

Ne pas toujours prendre parti

Évitez de désigner un « coupable » sans écouter les deux versions. Prendre systématiquement parti pour l’un peut accentuer la rivalité. Encouragez plutôt chacun à expliquer son point de vue calmement.

Favoriser le dialogue

Apprenez-leur à :

• S’exprimer sans crier
• Dire ce qu’ils ressentent
• Écouter l’autre

Parfois, mettre des mots sur un malaise suffit à calmer la situation.

Encourager les moments partagés

Créez des moments où ils peuvent coopérer ou s’amuser ensemble : jeux, activités, sorties. Cela renforce leur lien et réduit les tensions.

Mettre des règles claires

Des règles de respect et de non-violence doivent être posées : pas d’insultes, pas de coups. Et surtout, elles doivent être les mêmes pour tous.

Valoriser les qualités de chacun

Chaque enfant est unique. En soulignant ce que chacun fait de bien, vous réduisez la compétition et boostez leur estime de soi.

Donner le bon exemple en tant qu’adulte

Les enfants apprennent en regardant les adultes. Si vous restez calme et respectueux quand vous êtes en désaccord, ils feront plus facilement pareil. Montrez-leur qu’on peut se disputer sans crier ni être méchant. Votre façon de réagir chaque jour les aide à mieux gérer leurs propres disputes.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Si les disputes deviennent :

• Quotidiennes et violentes
• Sources de peur ou d’isolement
• Accompagnées de rejet profond

Il peut être utile de consulter un professionnel (psychologue, médiateur familial).