Éducation alimentaire : vers l’adoption de quelques principes de la discipline positive

L’éducation alimentaire occupe une place centrale dans les relations familiales, la nourriture peut être, par moment, l’objet de tensions inutiles. Appliqués au contexte des repas, on vous propose d’explorer trois principes, issus de la discipline positive, qui permettent d’envisager l’éducation alimentaire comme une belle occasion d’avoir des interactions saines et attentives.

1. La bienveillance

Dépendant de l’intérêt et de la qualité de l’attention portée à l’enfant, la bienveillance peut se traduire, dans l’éducation alimentaire, par un questionnement visant à s’intéresser à ses goûts et à ses expériences alimentaires – ce qui l’attire, le rebute… Tout en l’encourageant à (re)découvrir de nouvelles saveurs, le respect de ses préférences engage une approche bienveillante car le parent fait confiance et croit en la capacité de changement de son enfant. Enfin, l’empathie et la capacité à se mettre à sa place permet notamment de capter certains ressentis comme s’imaginer détester un aliment et être forcé à finir son assiette sous la menace ou le chantage affectif.

2. L’appartenance

Besoin fondamental chez l’enfant, le sentiment d’appartenance se manifeste par la nécessité constante de sentir que sa présence est désirée, que sa contribution est appréciée et qu’il a véritablement une place dans la famille. Les repas sont une formidable opportunité pour cultiver ce sentiment. Afin de développer l’éducation alimentaire chez l’enfant , il est intéressant de l’associer aux décisions des menus de la semaine, au déroulement des courses ou encore à la préparation des repas durant le weekend.

3. La responsabilité sociale

Base de la vie en communauté, la responsabilité sociale est trop souvent gommée par le fait que les parents veulent «trop» faire pour leur enfant. Mue par de bonnes intentions, cette attitude le prive toutefois de l’opportunité de développer sa capacité à s’occuper de ses besoins et de ceux des autres. En lui permettant de prendre part à la préparation du repas, on le sensibilise à sa responsabilité vis-à-vis de son bien-être (privilégier certains aliments), de sa santé (en éviter d’autres) et de son entourage.

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