Est-ce risquer de devenir maman à 40 ans ? Etudes plus longues, mariage plus tardif, envie d’avancer dans sa carrière avant de voir sa famille s’agrandir… les raisons sont multiples. Mais qu’est-ce que cela change? Pourquoi dit-on qu’il est risqué d’attendre?
Plus on tarde, plus la fertilité est réduite
La femme naît avec un capital d’ovocytes constitué quand elle est encore au stade de fœtus de 3 mois. Ce qui veut dire qu’à l’âge de 40 ans, les ovocytes sont non seulement moins nombreux mais aussi plus âgés! Leur qualité est en déclin, ce qui explique le risque d’anomalies chromosomiques, notamment les trisomies 13, 18 ou 21, cette dernière étant le mongolisme). Il existe également des causes extérieures : certaines chimiothérapies peuvent détruire les ovaires. Quant au tabac, il serait un poison pour l’ovocyte, des études ont montré que les femmes qui fument sont ménopausées deux à trois ans plus tôt en moyenne que celles qui ne fument pas.
Plus on avance en âge, plus la grossesse est à risque
S’il n’y a pas encore suffisamment d’études pour avancer des chiffres exacts, il semble cependant avéré qu’au-delà de 43, 45 ans, les risques de complications vasculaires, d’hypertension artérielle, de diabète, d’accouchements prématurés et de césariennes sont plus nombreux . D’où l’importance de faire un bilan de santé et être particulièrement bien suivie tout au long de sa grossesse, il en va de la santé de la maman comme de l’enfant.
En cas de grossesse au-delà de 40 ans, faut-il obligatoirement faire une amniocentèse ?
Ce n’est qu’après avoir étudié les marqueurs sériques (suite à une prise de sang maternel) et avoir pris en compte les mesures d’échographie chez la maman que l’on déterminera le risque de trisomie. S’il est élevé, on procèdera alors à une amniocentèse.