Le sommeil, un mécanisme à roder ?

Panique, pleurs, peur du noir ou des monstres cachés sous le lit, l’heure du coucher s’apparente trop souvent à une épreuve. Pour que ce moment difficile puisse s’appréhender avec un peu plus de sérénité, on s’interroge, avec Wafa Abyad, psycho-praticienne de l’Institut Marocain de Psychothérapie Relationnelle, sur l’attitude à adopter quand arrive le soir.

Si le temps de sommeil est une donnée essentielle, la manière dont les enfants appréhendent le coucher l’est également. N’ayant pas encore conscience de leur corps, ils ne comprennent pas cette soudaine fatigue et cet engourdissement des muscles survenant avec le début de l’endormissement. Le moment de coucher déclenche, en outre, chez les enfants la peur de se séparer de leurs parents et plus précisément celle de ne pas savoir ce qu’ils vont faire sans eux. L’angoisse qui en découle explique la montée d’excitation et d’irritabilité à mesure qu’arrive l’heure du coucher.

Des actions apaisantes

Afin de limiter l’angoisse et la tension, les parents peuvent tenter d’opérer quelques aménagements au quotidien.

Temporiser

En rentrant du travail, s’octroyer un temps pour déstresser avant de s’occuper des enfants est essentiel, la tension et le stress des parents ressentis par l’enfant ne faisant qu’augmenter leur degré d’excitation et leur réticence au coucher. Ensuite, prévoir une activité permet de créer un moment de transition entre sa journée, celle de l’enfant, et le moment de passer au lit.

Rassurer

Instaurer un rituel du coucher, composé d’une grande dose de câlins et d’une belle histoire à lire ou à improviser, facilitera grandement l’endormissement. Ce rituel rassure l’enfant quant à l’attention que lui portent ses parents. Il doit diminuer progressivement en fonction de l’âge afin de permettre à l’enfant de s’endormir seul progressivement.

Instaurer une heure fixe

Par la mise en place d’une routine, l’enfant ressentira de lui-même l’envie de dormir à l’approche de l’heure de son coucher. Il est recommandé d’éviter les siestes au-delà de 16h.

Il convient par la suite de rester ferme. La règle d’or est qu’une fois couché, il ne doit plus se relever.

UN SOMMEIL RÉCALCITRANT !

  • Penser à observer le vécu de l’enfant. Des bouleversements ponctuels peuvent accentuer le stress et par conséquent avoir un impact sur le sommeil de l’enfant. Exemple : une séparation, un petit frère en perspective, la rentrée des classes, un déménagement …
  • Si le problème persiste, consulter un médecin permettra de déterminer les causes de ces troubles.

 

Source: FA

Partagez cet article, Choisissez votre Plateforme !