La carence en fer est l’une des carences minérales les plus répandues dans le monde. Elle entraîne l’anémie chez les hommes, les femmes et les enfants.
On reconnait une carence fer lorsque ses niveaux sont inférieurs à 20ng /ml pour la femme et 30ng/ml pour l’homme.
Carence en fer et troubles dépressifs
Une étude suggère un lien entre carence en fer et santé mentale. Des chercheuses américaines conseillent de surveiller les taux de fer sanguin chez les personnes prédisposées à la dépression et à la carence en fer.
Le lien entre carence en fer et santé mentale
La carence en fer, la plus répandue au niveau mondial, est associée à l’anémie touchant notamment les femmes non-enceintes, les femmes enceintes et les enfants, selon l’OMS.
Des chercheuses soulignent l’impact négatif de cette carence sur la santé mentale, en raison de son rôle essentiel dans la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline. Une faible concentration de fer peut aggraver les symptômes de dépression, d’anxiété et de schizophrénie.
Les preuves scientifiques
La supplémentation en fer a été associée à des améliorations de la santé mentale et des capacités cognitives. Sur cette base, les chercheuses recommandent de mesurer régulièrement le taux de fer dans le sang, toutes les 4 à 6 semaines, en particulier chez les femmes enceintes, les enfants, les personnes ayant des saignements menstruels abondants, les donneurs de sang fréquents, les patients atteints de cancer, ceux ayant subi une chirurgie gastro-intestinale, ainsi que les personnes souffrant de troubles digestifs et d’insuffisance cardiaque.
Recommandations et précautions
Choisir des compléments alimentaires de fer testés et vérifier la posologie avec soin sont des recommandations essentielles des chercheuses.
Elles conseillent également de consulter un professionnel de la santé avant de commencer une supplémentation en fer.